Bijoutier-joaillier est un job à part qui nécessite le mélange parfait de l’art, de la précision et de la rigueur. L’élaboration d’un beau bijou démarre toujours de la même manière pour le joaillier : il dessine d’abord la pièce en question avec plusieurs facteurs en tête : les contraintes financières fixées par le client et les contraintes techniques liées au matériaux utilisés. Après que l’ébauche soit terminée, le joaillier passe à la phase de conception de son bijoux. Il travaille donc le métal précieux avec lequel il a été convenu de confectionner l’objet (argent, bronze, or…) pour arriver à la forme souhaitée. Ensuite, il s’attèle à une autre partie de la confection du bijoux : le sertissage. Il repère minutieusement les endroits ou il va insérer les différentes pierres précieuses qui vont embellir la parure (saphir, émeraude etc…) avant de faire appel à un lapidaire, spécialiste en la matière, qui va lui même tailler ces pierres à la bonne dimension pour qu’elles ornent à merveille le bijoux. Si l’objet doit être serti de diamant, il faut alors demander ce service au diamantaire. Après cela, le joaillier va polir son œuvre pour qu’il soit définitivement prêt à être vendu. Dans ce cas, si le bijoutier est indépendant, il vend son bijoux à une des marques de ce domaine avec qui il est en collaboration ou bien il le vend à un client particulier qui est entré en contact avec lui pour une demande spécifique. Si le joaillier est salarié d’une entreprise, son bijoux part directement dans l’une des bijouteries de l’entreprise. C’est donc tout un long processus qui accompagne la création d’un bijoux car rien ne doit être négligé étant donné l’esthétisme obligatoire que doit avoir l’objet final. Il ne faut pas oublier le prix exorbitant de certains produits, ce qui doit encore plus accentuer sur la qualité presque parfaite que doivent avoir les bijoux à la fin du processus de création.
Il existe de nombreuses formations différentes qui permettent de préparer le métier de joaillier. Dès la 3ème, il est possible de se consacrer au CAP art et techniques de la bijouterie-joaillerie, portant sur 2 ans, qu’il est éventuellement possible de compléter avec la Mention Complémentaire joaillerie pendant 1 an. Cela permet d’avoir une formation professionnelle continue. Pour une durée de 2 ans, vous pouvez aussi effectuer un Brevet des Métiers d’Art spécialisé dans la joaillerie. L’avantage de cette formation est qu’elle délivre une certification d’un équivalent BAC. Mais vous pouvez aussi décider d’obtenir un niveau BAC en restant dans le scolaire jusqu'à cette date, puis seulement de vous lancer dans une formations comme le Diplôme des Métiers d’Art spécialité « art du bijou et du joyau » (BAC + 2) ou encore le Diplôme national des métiers d'art et du design (DN MADE), mention « objet », qui lui va vous emmener vers un cursus de niveau BAC + 3. Quelle formation choisir entre un CAP et un BAC + 3 ? À vrai dire, il n’y a pas réellement de choix meilleur que l’autre car tout dépend de votre envie. Si vous souhaitez entrer directement dans le métier et avoir une formation plus professionnalisante (avec de nombreux stages en entreprises et du travail en alternance) privilégiez un CAP, tandis que si vous voulez rester davantage dans un cursus scolaire et « classique », il vaut mieux passer son BAC et enchaîner sur une autre formation qualifiante pour obtenir le certificat de qualification de son choix avant d’intégrer une organisation professionnelle.
Au début de sa carrière, le joaillier perçoit environ 1 500 € brut par mois, mais ce chiffre peut varier. Pour un joaillier salarié d’une entreprise, cette fourchette est quasiment toujours respectée, tandis que pour un ouvrier à son compte, ce chiffre peut être plus ou moins important selon son rythme de travail, sa clientèle etc… En général, un ouvrier bijoutier indépendant ayant un rythme de travail correct et une bonne clientèle touche aussi environ 1 500€ mensuels.
Concernant l’évolution professionnelle, elle est assez rare même si un ouvrier salarié peut choisir de devenir indépendant s’il a les moyens et la motivation nécessaire. Certains joailliers à leur compte décident également d’effectuer des formations dans le domaine de l’horlogerie ou de l’orfèvrerie pour pouvoir diversifier leurs productions. Il est également fréquent que le joaillier fasse de la réparation de bijoux.
« Je suis un artisan d’art fabriquant divers colliers, bagues et bracelets, mais qui peut également être en charge de restaurer et transformer des pièces qui peuvent m'être confiées. Pour cela, j'utilise des métaux comme de l’argent, de l’or ou du platine que j'agrémente bien souvent de pierres précieuses. Dans mon métier, il est nécessaire d’avoir une bonne dose d’imagination, mais la minutie et la précision sont aussi importantes. Chaque jour, je suis amené à être au contact de ma clientèle lorsque je suis dans ma boutique, c’est pourquoi le relationnel est également une qualité à ne pas négliger. »
Notre partenaire joaillier en Alsace
C’est évidemment possible car ce job s’ouvre de plus en plus aux personnes issues de reconversion professionnelle et de réorientation pour plusieurs raisons. D’abord, le marché de la joaillerie est en perte de vitesse ces derniers temps à cause des produits à bas coûts venus de l’étranger qui inondent le marché français (notamment la bijouterie fantaisie) et qui attire une certaine clientèle, au malheur des joailliers traditionnels. Néanmoins, les français demeurent très friands de l’artisanat local et national et les joailliers qui exercent aujourd'hui sont malgré tout loin d’être sans travail. De plus, ce métier manuel fait moins envie aux jeunes, un peu comme tous les métiers de l’artisanat, et c’est pour cela que ce job nécessite de la main d’œuvre. Par conséquent, avoir un profil plus atypique n’est pas un handicap est peut très bien être intéressant. Si vous souhaitez en savoir plus sur ce métier avant de vous lancer, effectuez le stage d’immersion proposé par Test Mon Job.
Avec Test Mon Job, vous pouvez suivre le quotidien d’un joaillier pendant une période allant d’une demi-journée à cinq jours.
Au programme de l’immersion :
(Liste non exhaustive et selon les disponibilités. Les immersions se font selon les saisons et les durées souhaitées. Il est possible de fragmenter une période d’immersion afin de la répartir selon les temps forts du métier. Par exemple, vous pouvez souscrire à 5 jours d’immersion afin de bénéficier des réductions afférentes à cette durée et les répartir tout au long de l’année.)
Dites-nous quel métier vous souhaiteriez tester et pendant combien de temps. Si vous souhaitez des conseils ou être rappelé, n'hésitez pas à nous envoyer un message.
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