Énormément d’agriculteurs différents sont recensés de nos jours. Il y a déjà une grosse différence entre l’agriculteur qui s’occupe d’un élevage animal et celui qui cultive la terre. Un viticulteur (qui s’occupe des vignes) est même reconnu comme étant un type d'agriculteur spécifique. Cela montre toute les possibilités que peut avoir un agriculteur pour se spécialiser. Le métier d’agriculteur demande un gros travail car il faut en permanence s’assurer de la bonne tenue de son exploitation (animale ou végétale) et souvent faire les bons choix face à la diversité de cultures possible pour leur production agricole. Quel produit va me rapporter le plus ? Sa culture va-t-elle me demander énormément d’entretien ? Quel produit sacrifier ? Pourquoi ne plus reconduire cette culture là en particulier ?… Par exemple, de nombreux agriculteurs et agricultrices prennent aujourd'hui le risque de supprimer certaines de leurs cultures traditionnelles comme celle des céréales pour se spécialiser sur d’autres marchés comme les plantes médicinales ou la culture bio. Cela leur permet de se diversifier et d’essayer de se démarquer. D’autres ne préfèrent pas et jugent qu’il est mieux de rester sur des cultures classiques. C’est toute la complexité mais aussi la liberté du métier d’agriculteur. Ces dilemmes existent aussi dans le domaine de l’élevage animal : Pourquoi élever des poules et des bovins et non des lapins et des moutons ? Faut-il vendre les oeufs et le lait à des centrales d’achat ? Ou plutôt privilégier la vente directe des animaux en abattoir pour la consommation de viande ? La preuve que le métier d’agriculteur demande une vraie réflexion en amont.
Il y a différents statuts d’agriculteur : l’exploitant agricole qui détient ou loue son activité agricole et qui est par conséquent totalement indépendant et l’ouvrier agricole qui est lui employé d’un groupe ou d’une entreprise agricole.
Aujourd’hui, de plus en plus d’agriculteurs (surtout indépendants) ne se limitent plus à leur métier et se lancent dans d’autres activités parallèles comme la création d’un gîte, d'un centre de balades à cheval… Une formation supplémentaire est souvent requise pour ce genre d’activités.
Plusieurs alternatives s’offrent à vous si vous voulez devenir agriculteur. Premièrement, vous pouvez, après la 3ème, vous diriger vers un CAP agricole qui va comprendre une formation de 2 ans, très qualifiante et professionnalisante car elle se pratique en alternance, ce qui donne une belle expérience professionnelle avant de se lancer dans la recherche d’un emploi. Vous pouvez aussi décider de vous lancer dans un BAC professionnel « conduite et gestion de l’entreprise agricole ». Ce cursus permet également un apprentissage professionnel rapide grâce à ses nombreux stages et à sa formation qui se déroule là aussi en alternance. Une autre solution s’offre à vous qui est de passer un Baccalauréat général ou technologique, afin d’atteindre le niveau BAC, avant de vous lancer dans un BTS en agronomie ou en production animale, qui sont des formations plus scolaires. Comment choisir entre ces deux options (s’engager dès la 3ème ou passer le BAC) ? Tout dépend de votre envie ! Ces 2 types de formation au sein d’organisations professionnelles sont qualifiantes mais si vous souhaitez prendre votre temps et continuer à acquérir des compétences plus générales, il vaut mieux passer le BAC, tandis que si vous souhaitez très vite vous lancer dans l’agriculture, passer par le CAP est plus judicieux.
Un agriculteur perçoit environ 1 500 euros bruts mensuels lors de ses débuts, mais ce chiffre peut varier, surtout si l’agriculteur est indépendant car ses revenus vont dépendre de sa production et de son unique travail. Cela implique également que le salaire n’est pas toujours perçu mensuellement mais plutôt par période, surtout pour un agriculteur indépendant basé sur la culture et non l’élevage. En effet, lors des périodes de récolte, l’agriculteur a beaucoup de biens à vendre et possède de gros revenus, mais il ne génère quasiment rien en hiver lorsque les sols sont gelés et la nature en berne. Pour un agriculteur salarié, il perçoit un revenu fixe mensuel car il dépend d’une structure qui lui est supérieure. Concernant l’évolution de carrière, un agriculteur expérimenté peut, s’il en a les moyens, racheter des parcelles de terre afin d’étendre la taille de son exploitation et de déclencher une diversification de ses produits pour à terme, générer plus de revenus.
« Chez nous, on cultive à la fois des céréales et on élève nos animaux. Ce n’est pas le travail qui manque et ça commence toujours par la traite des vaches. Elles sont réglées à heures fixes 5h du matin et 17h, tous les jours. Ensuite, quand elles sont à l’étable il faut les nourrir et s’assurer qu’elles aient toujours assez de paille. On surveille aussi les gestations et les naissances qui arrivent fréquemment. On garde toujours un enclos pour les petits veaux. Il y a aussi les cochons mais avec eux c’est plus facile, nous avons juste à les nourrir. Ensuite, selon les saisons, il faut préparer la terre ; labourer, semer, arroser, traiter, moissonner. On a le temps de réfléchir sur le tracteur. On travaille au grand air. On fait aussi un peu de maraichage, mais ça c’est plus pour notre consommation personnelle. Si je devais résumer notre quotidien se serait : on fait un de tout, tout le temps. »
Jean, notre partenaire agriculteur en Alsace
Bien sûr ! C’est un métier passionnant qui est en manque de personnel car on sait à quel point la production animal et végétale est importante aujourd’hui, or de moins en moins de personnes osent se lancer dans ce défi rural. Par conséquent, l’État propose désormais des aides financières et des subventions pour inciter les jeunes à lancer leur exploitation agricole et à faire perdurer ce secteur d’activité. C’est une belle motivation pour franchir le cap de la reconversion ! Si vous hésitez encore, venez voir directement dans sur une exploitation comment se déroule au quotidien le métier d’agriculteur à l’aide du stage d’immersion proposé par Test Mon Job.
Avec Test Mon Job, vous pouvez suivre le quotidien d’un apiculteur pendant une période allant d’une demi-journée à cinq jours.
Au programme de l’immersion :
(Liste non exhaustive et selon les disponibilités. Les immersions se font selon les saisons et les durées souhaitées. Il est possible de fragmenter une période d’immersion afin de la répartir selon les temps forts du métier. Par exemple, vous pouvez souscrire à 5 jours d’immersion afin de bénéficier des réductions afférentes à cette durée et les répartir tout au long de l’année.)
Dites-nous quel métier vous souhaiteriez tester et pendant combien de temps. Si vous souhaitez des conseils ou être rappelé, n'hésitez pas à nous envoyer un message.
Demandez plus d'informations à l'équipe Test Mon Job et essayez ce métier ! Nous vous donnons une réponse sous 24h maximum.
C'est une expérience inoubliable. Je ne m'attendais pas à ça. On était vraiment en complète immersion. La naissance de veau était vraiment très impressionnante.
Devenir agriculteur: la formation pour tester le métier agriculteur. n'est plus disponible actuellement.